Ces quelques versets de la Bible, médités en ces jours de Noël, m’apportent la PAIX, une paix « désarmée et désarmante » comme le dit si bien le Pape Léon.
La Paix, pour moi, c’est le Christ, l’enfant pauvre et nu, offert à notre humanité pour lui dire que la fragilité de l’amour est plus forte que toutes les bombes, que la justice viendra un jour quand on sera capable de se parler en vérité. Mais c’est tellement difficile de faire et dire la vérité !
Pourtant, je ne rêve pas. Je vois déjà la force de l’amour qui aide des couples à tenir à travers de grandes épreuves. Je vois des gens humbles, pas riches qui servent quotidiennement les autres, ici à la Cité Saint Pierre ou ailleurs. Ils inventent mille petits gestes pour que les plus pauvres ne soient pas oubliés dans une fête, qu’ils soient mis en valeur, qu’on leur donne la parole. Je vois des jeunes adultes brillants qui quittent leur confort financier pour vivre avec plus de sobriété en partageant habitat, activité agricole ou de loisir avec d’autres.
Cela ne fait pas la une des journaux. Mais le germe de la nouvelle humanité, inaugurée par l’enfant de la crèche, est déjà ensemencé dans notre terre. Ne le voyez-vous pas ?
Jean-François PENHOUET